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Les spondylodiscites infectieuses : à propos de 80 cas - 30/11/20

Doi : 10.1016/j.rhum.2020.10.398 
N. Belhaj Salah , I. Kooli, M. Ben Azaiez, W. Marrakchi, H. Ben Brahim, A. Toumi, A. Aouam, M. Chakroun
 Service des maladies infectieuses, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

Les manifestations cliniques, biologiques et radiologiques des spondylodiscites infectieuses (SDI) diffèrent selon le germe en cause, ce qui est à l’origine de la difficulté de diagnostic de cette infection. En effet, le délai entre le début des signes cliniques et le diagnostic est encore long, participant à la persistance d’une morbi-mortalité importante.

L’objectif de notre travail était d’étudier les caractéristiques cliniques et évolutives des spondylodiscites infectieuses.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective réalisé au service des maladies infectieuses durant la période allant de janvier 2002 à janvier 2020, incluant tous les patients hospitalisés pour spondylodiscite infectieuse. Le diagnostic de SDI était retenu sur les données cliniques, biologiques, radiologiques et anatomopathologiques.

Résultats

Au total, 80 patients étaient inclus, avec un âge moyen de 58±14 ans et un sex-ratio de 1,22. Les rachialgies était le signe d’appel le plus constant, noté dans 77 cas (96 %), associé à une fièvre dans 70 cas (87,5 %). Un déficit neurologique à type de paraparésie était noté dans 19 cas (24 %), associé à des troubles sphinctériens dans 7 cas (8,8 %). Le délai moyen de diagnostic était de 102jours [2–420jours], il était plus important en cas de spondylodiscite brucellienne (98,5jours) et de spondylodiscite tuberculeuse (57,7jours). L’imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TDM) rachidiennes, réalisées respectivement dans 77,2 % et 62,5 % des cas, ont montré une épidurite dans 50 cas (65 %), un abcès des parties molles paravertébrales dans 34 cas (44,2 %), un abcès du psoas dans 11 cas (14,3 %) et une compression médullaire dans 17 cas (22 %). L’étage lombaire était le plus touché (n=53 ; 67 %), suivi par l’étage thoracique (n=20 ; 25,3 %) puis cervical (n=6 ; 7,6 %). L’atteinte était multifocale dans deux cas. La biopsie discovertébrale était réalisée dans 29 cas (36 %). L’étiologie de la SDI était tuberculeuse dans 28 cas (35 %), brucellienne dans 22 cas (27,5 %) et à pyogène 30 cas (37,5 %). Pour les SDI à pyogène, il s’agissait dans 70 % des cas de Staphylococcus aureus. Tous les patients ont été mis sous antibiothérapie adaptée avec immobilisation du rachis. La durée moyenne du traitement était de 41jours pour les SDI à pyogène (14 à 90jours), 482jours pour les SDI tuberculeuses (300 à 900jours), 134jours pour les SDI brucelliennes (33 à 510jours). Un traitement chirurgical était indiqué (laminectomie décompressive et/ou évacuation des abcès) dans 15 cas (18,7 %). L’évolution était défavorable dans 5 cas (6,3 %) avec persistance de séquelles neurologiques dans quatre cas et un décès suite à un état de choc septique.

Conclusion

Le délai diagnostique des SDI est encore long, malgré l’utilisation des nouvelles techniques d’imagerie, surtout en cas de spondylodiscite tuberculeuse et brucellienne. Une bonne enquête étiologique est nécessaire pour isoler le germe en cause, afin de démarrer l’antibiothérapie adéquate et de réduire les complications.

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